EXPO PHOTOS “REGARD CROISÉ EN PACA” /// ALDO AMORETTI

À l’occasion des Journées Nationales de l’Architecture, le SACA poursuit son expo de photos d’Aldo Amoretti “Regard croisé en PACA, depuis la mer / dans la pente”. Situation sanitaire oblige et en attendant de pouvoir se réunir sereinement au sein d’un lieu d’exposition, découvrez les clichés dans notre galerie ci-dessous.

L’exposition bénéficie du soutien de la DRAC PACA et du CROA PACA. Elle est itinérante et destinée à voyager dans divers lieux du département (plus de détails à venir ..).

L’exposition photo invite à un éveil du regard sur nos paysages, notre géographie et surtout son architecture et son urbanisme. D’un point de vue topographique on pourrait résumer les Alpes-Maritimes à un amphithéâtre naturel ouvrant sur l’infini de l’horizon. Marc Barani, Architecte

LA RELATION À LA MER
Plus que le grand paysage, c’est l’horizon. Cette ligne parfaite s’efface parfois mêlant le ciel et la mer. Depuis la terre, la mer donne son tempérament en spectacle. Palette de couleurs, degrés de transparences subtiles, texture et relief… Une plasticité qui ne laisse personne indifférent. Lire l’architecture depuis la mer, c’est voir ce miroir opérer. Que se passe-t-il entre la mer et l’architecte qui la côtoie et construit face à elle ?
Une variété infinie de situations sont offertes : Baies ou falaises abruptes plongeantes dans la mer, densité bâtie ou paysage en littoral… La richesse du territoire est déjà là, l’inspiration architecturale s’en empare et l’architecte joue avec elle.
Des morphologies naissent ; balcons filants, rapport au sol, à la mer, donner l’illusion de flotter, d’avoir gagné sur la mer…

LA RELATION À LA PENTE
La géographie et la topographie sont aux prémices des choix d’implantation, comment l’homme se positionne dans la pente : en crête pour une situation dominante, en pied de vallon, le long d’un axe ou d’un cours d’eau…
Les villages voisins nous le disent, la culture du défi structurel, la prouesse constructive, l’art de l’ingénierie sont là, ils sont l’histoire des villages perchés des Alpes-Maritimes…
Pour apprivoiser des terrains abruptes, parfois « hostiles », l’homme a besoin d’horizontales. Le rapport au sol se décline alors sous toutes ses formes : constructions enterrées, semi-enterrées, sur pilotis, en hauteur, en position « perchée », implantation parallèle ou perpendiculaire à la pente…